- Auteur : Eliette Abecassis
- Editeur : Le Livre de Poche
- Collection : Littérature & Documents
- Poche: 474 pages
- Année : 1998
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253143634
- ISBN-13: 978-2253143635
- Présentation : Le vol d'un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d'un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits... Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l'intrigue se joue sur deux mille ans de l'histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne - à vingt-sept ans ! - un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
- Mon avis : Et si les fondements du christianisme étaient esséniens, cette secte religieuse établie à Qumran? Ce serait peut être ce que laisserait sous-entendre les manuscrits de la mer morte découverts en 1947, surtout le dernier manuscrit, le 7è rouleau qui irait jusqu'à dévoiler que Jésus était essénien. Mais cette hypothèse ne pourra être révélée en raison du vol de ce fameux rouleau. Ary Cohen et son père sont chargés de retrouver celui-ci mais leur parcours sera entaché par les meurtres par crucifixion de certaines personnes proches de ce rouleau. Que contient ce manuscrit qui apporte la mort à ceux qui l'ont approchés? Le livre promettait beaucoup, le sujet particulièrement intéressant mettait l'eau à la bouche. Après un début plus qu'encourageant et passionnant, le livre s’essouffle, étouffant de détails par forcément intéressants pour l'enquête mais plus pour la culture religieuse et générale. Donc j'ai quelques regrets à propos de ce livre. Cependant, les toutes dernières lignes remontent l'ensemble et ça en vaut le coup.